Muriel Guilbault (, Duck Lake, Saskatchewan – , Montréal), est une comédienne de théâtre québécoise. Elle a signé le Refus global, un manifeste artistique publié en 1948, avec l'appui de quinze cosignataires dont les peintres Jean-Paul Riopelle, Claude Gauvreau, Pierre Gauvreau, Marcel Barbeau et Marcelle Ferron.
Biographie
Actrice au talent et à la beauté exceptionnels, elle se fait connaître très tôt dans les milieux artistiques montréalais et devient une vedette populaire dans les radio-théâtres sur les ondes de Radio-Canada.
Gravitant autour des automatistes, elle joue dans la pièce Bien être de Claude Gauvreau. Celui-ci la considère comme la cristallisation de l'idéal féminin selon le surréalisme et elle devint le grand amour de sa vie. Il la surnomme « la muse incomparable » et écrit un roman à clé sur elle : Beauté baroque.
Jean-Paul Sartre, de passage au Québec en , la voit jouer dans Huis clos et lui offre de venir jouer la pièce à Paris. Gratien Gélinas écrit le personnage de Marie-Ange dans la pièce Tit-Coq pour elle.
Après plusieurs tentatives de suicide, elle arrive à ses fins le . Elle est retrouvée pendue dans la salle de bain de l'appartement qu'elle partage avec son conjoint. Jacques Ferron, écrira: « Muriel […] avait du feu au théâtre, du talent et de l'ambition, […] faisant l'admiration de tous ». Elle était la sœur de la comédienne Dyne Mousso.
Distinctions
- 1998 - Prix Condorcet
Articles connexes
- Madeleine Arbour
- Marcel Barbeau
- Paul-Émile Borduas
- Bruno Cormier
- Claude Gauvreau
- Pierre Gauvreau
- Marcelle Ferron
- Fernand Leduc
- Jean-Paul Mousseau
- Maurice Perron
- Refus global
- Louise Renaud
- Thérèse Renaud
- Françoise Riopelle
- Jean Paul Riopelle
- Françoise Sullivan
Notes et références
Liens externes
- Scène extérieure avec Gratien Gélinas et Muriel Guilbault dans la pièce Tit-Coq, 1948
- Muriel Guilbault dans l'Encyclopédie L'Agora
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